samedi 26 mars 2011

Un marathon de six heures


Ce matin, lever donc à 4h30
, dans le froid, pour aller le "faire", ce semi-marathon.

Je passe chercher le bon ami pour partir à 5h45... Pensant qu'on a largement le temps d'arriver au stade, situé à une dizaine de kilomètres de là. D'ailleurs, les organisateurs n'ont-ils pas indiqué que des parkings étaient ouverts autour du stade et invité les coureurs à venir en voiture ?

Las. C'est un embouteillage terrible qui se produit à trois kilomètres du stade. A 6h30, on est bloqué, 6h45, on n'avance pas d'un pouce... Bon, d'accord le départ de la course est à 7h mais il nous faudra bien une bonne dizaines de minutes pour franchir la ligne de départ qui marquera le début du chrono... A 6h50, je craque et déboite dans une rue adjacente.

Pas de place... Ou bien si, un endroit de libre mais le panneau indique qu'il est interdit de s'y garer. Tant pis. Si la voiture doit être embarquée, qu'elle le soit ! Nous ne voulons pas manquer le départ. Alors on court, près d'un kilomètre et demi, on contourne les barrières... Et on prend notre place dans la foule mouvante.

Le matin est frais, les gants utiles et l'air revigorant. Le bon ami, se sentant des jambes de jeunot, me lâche rapidement. Il s'éloigne peu à peu. Je sens que la route va être longue. Un mois sans courir, cela n'aide pas mes affaires lorsque je sens les premières contractures au troisième km.

La course se passe tranquillement, j'alterne petit trot pendant 25 minutes et marche pendant 3 minutes. Je bois à chaque ravitaillement, une boisson énergétique au goût framboise. Un homme court pieds nus, une femme d'au moins 75 ans est soutenue par ses deux filles qui lui crient sans arrêt "good job mum".

C'est d'ailleurs la phrase qui revient tout le temps dans la bouche d'un public clairsemé mais encourageant.

Au bout de 2h18 d'efforts et de marche, je franchis la ligne d'arrivée. C'est là que le plus dur commence.

Car de retrouvailles avec le bon ami, prévues sur la ligne d'arrivée, il n'y eut point. Arrivé en 2h, il m'a attendu, je l'ai cherché entre des milliers de personnes et on s'est manqué.

Je retourne à la voiture, qui n'est pas là. Elle a dû être embarquée par la police. Je fatigue vraiment. Mon fuseau de course n'ayant pas de poche, je n'ai pris ni argent ni carte de métro. De retour à la maison (en grugeant dans le métro), j'appelle la fourrière. Ils n'ont pas embarqué la voiture... Le bon ami vient à ma rescousse et m'emmène à la recherche de la caisse perdue.

On la retrouvera, à l'endroit où elle était parquée, à une centaine de mètres de nos recherches initiales. Nous étions tant stressés de manquer le départ de la course que nous nous avions oublié où nous l'avions garée. Il est 13h20, cela fait plus de six heures que nous avons pris le départ du semi-marathon. La prochaine nuit devrait être reposante.


Et la liste des "problèmes courants que j'ai eus en voiture".
- Pneus crevés (entre 18 et 20 ans, au moins 4, je roulais trop vite dans les virages).
- Fourrière (entre 22 et 25 ans, je la laissais n'importe où, au moins 5 fois).

(Maintenant, à vous de jouer)

5 commentaires:

Nath a dit…

Bravo ! et felicitations you did it... ca aussi tu vas beaucoup l'entendre.
Bises reconfortantes de la famille inPhoenix qui t'admirent beaucoup ! Nath

Yibus a dit…

< Nath: merci bien... Aujourd'hui, ce sont les jambes en bois massif qui se rappellent à mon bon souvenir. Elles me disent ; "eh, coco, c'est nous qu'on a fait le sale boulot".

lapuce a dit…

Alors, chapeau l'ami!!!!!!! Ouiiiii!!!

(démarrer ma R5 automatique à coups de marteau sur le démarreur, à 4h du mat' dans Paris ... louche!)

Woodchuck a dit…

Bravo les amis !!!
Le prochain à Paris avec toi j'espère ou dans une autre capitale européenne, why not ?

Anonyme a dit…

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