samedi 18 décembre 2010

La semaine du père parfait (épisode 3)


Qui n'a jamais empaqueté
des bagages avec des enfants me jette la première valise ? Bon, j'ai l'air comme cela de maugréer mais c'était un plaisir de les voir préparer leurs affaires avant le "grand" départ en France.

Après un an et demi d'attente, ils reverront les grands-parents (on leur a montré des photos histoire qu'ils sachent qui est qui !!) et goûteront aux joies culinaires multiples et pas avariées.

Et vu qu'ils ont grandi, eh bien, chacun aura droit à sa valise bleue personnelle qu'il trimbalera... On se croirait dans la version expatriée de boucle d'or et des trois oursons ou des daltons (moins Averell) en vadrouille.


Je vous souhaite d'excellentes fêtes à tous, on se retrouve début janvier.


Et la liste des "moments heureux dans un avion"
- Le décollage.
- Le mangeage des petits paquets.
- Le visionnage des films.
- L'atterrissage.

(Maintenant, à vous de jouer).

mercredi 15 décembre 2010

La semaine du père parfait (épisode 2)



Tout allait bien jusqu'à ce matin
. Au petit-déjeuner, la machine s'est déréglée. C'est le problème quand on laisse les enfants s'exprimer. Tout risque de tomber du côté de la chienlit. Les défauts de la démocratie participative. Mais on en reparlera l'année prochaine (au moment des primaires).

J'ai fait une réponse en deux temps :
- Non, ce n'est pas embêtant.
(Puis)
- Mais ça peut déranger les gens autour si c'est trop insistant. Il faut que ce soit léger, pas appuyé. Mais ce n'est pas embêtant de montrer aux autres qu'on est amoureux.

Deux minutes avant, il était 7h25, le petit garçon m'avait regardé en grignotant sa tartine au beurre : "Papa, est-ce qu'on peut s'embrasser dans les musées ?"


Et la liste des "baisers pas volés du tout"
- Surprendre -avec dépit- le concours du baiser le plus long lors de la colonie de mes 13 ans (le record à battre était de 6 mn 25).
- Sous un porche, le 31 décembre 1995.

(maintenant, à vous de jouer)

lundi 13 décembre 2010

La semaine du père parfait (épisode 1)


On ne va pas se la raconter, hein, mais je vis un drôle de moment. Madame est partie samedi vers la France où nous la rejoignons dans un peu moins d'une semaine pour les fêtes de Noël.

Ce qui fait, vous avez bien compté, sept nuits sans elle à la maison en compagnie de trois enfants et d'un hiver prometteur. Eh bien, ça fait bizarre.

Bon, je vous passe le classique (levage des troupes, roulage vers l'école, repas, courses, devoirs et musique), qui ne change pas de l'ordinaire des jours.

En revanche, les soirées sont étranges. Qui aurait cru que j'irais vérifier trois fois si les couvertures sont bien remontées ? (Du temps où nous étions deux devant le DVD, jamais l'idée folle ne m'aurait traversé la tête) Que je m'oblige à me coucher avant minuit à cause du réveille-matin qui m'incombe ?


Résultat des courses du week-end :
- On est allés voir l'excellent "Tangled" (Raiponce... en VF). Pas étonnant, le film est dirigé de main de maître par John Lasseter (le gars qui a fait Pixar)... Et la 3D marche, pour une fois.
- J'ai poussé deux gueulantes.
- Le petit a fait son premier jeu de mot (on parlait de Skype, il a ajouté, "ah oui.... Skypewalker"... La Guerre des Etoiles nous poursuivra toujours).
- Le grand doutait qu'il arriverait à réciter "le renard et la cigogne" ce lundi matin.
- La puce a conclu fort à propos au petit déjeuner ; "depuis que maman est partie, la famille déborde".


Et la liste des " beaux débordements"
- La baignoire des grands-parents paternels (impossible de ne pas mettre une goutte par terre).
- Les cadrages-débordements de rubgy amenant l'essai de Serge Blanco contre l'Australie en demi-finale de coupe du monde en 1987.

(Maintenant, à vous de jouer)

samedi 11 décembre 2010

Ses lèvres de géant l'empêchant de parler (l'albatros)

Après la fille qui chante avec son père après la mort de celui-ci (ce qui n'a pas du tout dérangé les Américains), quoi de mieux que la photo du poète déclamant ses propres vers ?




Et la liste des "mystères de l'univers"
- La véritable origine de la mort de Claude François.
- Le véritable assassin de JFK.
- Le véritable nombre de paires de chaussures que possédait Imelda Marcos

(Maintenant, à vous de jouer)

vendredi 10 décembre 2010

Nuits à Rodanthe

Beau week-end de Thanksgiving passé à Rodanthe, dans les Outer Banks (Caroline du nord), une bande de terre entre Atlantique et vue sur le continent. Une chanson trottait dans la tête. "Le ciel, le soleil, la mer" de François Deguelt (1968).

"Allongés sur la plage
Les cheveux dans les yeux


Et le nez dans le sable
On est bien tous les deux

C'est l'été, les vacances
Oh, Mon Dieu, quelle chance!
Il y a le ciel, le soleil et la mer
Il y a le ciel, le soleil et la mer


Ma cabane est en planches
Et le lit n'est pas grand
Tous les jours c'est dimanche
Et nous dormons longtemps




A midi sur la plage
Les amis de notre âge
Chantent tous: le ciel, le soleil et la mer
Chantent tous: le ciel, le soleil et la mer.

Et le soir, tous ensemble
Quand nous allons danser
Un air qui te ressemble



Viens toujours te chercher
Il parle de vacances
Et d'amour et de chance



En chantant: le ciel, le soleil et la mer
En chantant: le ciel, le soleil et la mer.


Quelque part en septembre
Nous nous retrouverons
Et le soir dans ta chambre
Nous le rechanterons
Malgré le vent d'automne
Et les pluies monotones


Nous aurons: le ciel, le soleil et la mer
Nous aurons: le ciel, le soleil et la mer. ....



Et la liste des "résolutions de 2011"
- Courir un marathon
- Tenir le blog
- Ecrire

(Maintenant, à vous de jouer)