mercredi 23 février 2011

Poubelle de Star (wars)


Le bon ami promène
une idée complètement farfelue qu'il ne cesse de répéter à tout va, comme un mantra, aux gens qu'il rencontre.

Voilà-t'y-pas que depuis quatre mois, quand il tombe devant les poubelles installées dans les parcs autour de Washington, il s'exclame :


- Ca ne te rappelle rien ?
- ....
- Réfléchis un peu !
- Euh, ce ne serait pas....
- Oui.... (anxieux) Continue petit scarabée...
- Non, cela ne se peut, ce serait trop gros ! (Moi, commençant à saisir l'ampleur du phénomène).
- Et pourtant si. Je suis sûr que Lucas a créé R2D2 en voyant ces poubelles.




Et la liste des "poubelles de l'histoire"
- Sheila ("ce soir je serai la poubelle... pour aller danser")

(Maintenant, à vous de jouer)

mercredi 16 février 2011

Bons baisers de Russie


Je retire tout ce que je n'ai pas dit sur le libéralisme éhonté des Etats-Unis. En réalité, ce pays est communiste. Parfaitement, monsieur, madame, je dirais même plus, on ne veut voir qu'une seule tête. Et que personne ne bouge. Le doigt sur la couture de la carte de la Saint-Valentin. En rang et que ça écrive.

Revenons à l'origine de mon courroux. La fille d'une amie, 8 ans, est à l'école américaine. Pour la Saint-Valentin, on leur demande d'acheter une carte pour chaque enfant de la classe. Sans exception. Et sans nom de destinataire car c'est la maîtresse qui les distribue... Comme des flyers. Autre obligation, assortir chaque carte d'une friandise.

Pour résumer, les gamins n'ont pas le choix. Tout le monde est logé à la même enseigne, amis, ennemis... Chacun sa carte...

Alors là, si le 14 février n'est pas le grand soir, l'avènement du communisme total, je veux bien manger mon petit "Capital" illustré.

On a aussi appris que sa fille apprenait à compter avec des "M&M" et qu'en math, ils avaient droit à un cookie quand ils réussissaient un excercice. Formidable pour lutter contre l'obésité. Commentaire du grand garçon : "c'est comme lorsqu'on donne un sucre aux animaux du cirque".


Et la liste des "seins valant teint"
- Laetitia Casta
- Ludivine Sagnier
- Fiona Gélin

(Maintenant, à vous de jouer)

mardi 8 février 2011

Métier décoratif


C'est en lisant un livre bien mais triste voici quelques mois -un livre américain-, que j'ai découvert l'existence d'un métier. L'héroïne du bouquin est "stager" de maisons. Littéralement, elle les met en scène pour les vendre.

Plutôt que de présenter des pièces vides ou aménagées avec le mauvais goût du propriétaire, ces professionnels habillent l'espace selon le goût du jour. Ils vont ajouter des tapis, tableaux, canapés, une table où traînent des cartes à jouer.... Qeulques livres de cuisine nochalamment posés sur la table.

Il en coûte 2000 dollars environ au vendeur. L'idée n'est pas de refaire la maison mais de mettre en valeur quelques pièces. Une sorte de maison Ikéa. Il arrive même aux "stagers" de placer dans une chambre un matelas pneumatique revêtu de ses plus beaux apparats.

Selon les études réalisées par les agents immobiliers, l'idée fonctionne. Les maisons se vendent plus vite et mieux. Le tout m'a laissé rêveur.


Au palmarès des métiers exotiques qui pourraient m'occuper, il y a aussi celui de gardien de parking. Je viens de voir un très joli film qui raconte leur vie, leurs rapports -parfois compliqués- avec les clients. Une vision touchante des rapports de classe et du concept de "looser" à l'Américaine par un groupe de poètes humanistes.

Ca s'appelle "The parking lot movie", visible en streaming sur Netflix pour les vivants-aux-USA. Pour les autres, il faut l'acheter.


Et la liste des "métiers fascinants"
- Pilote d'avion (surtout quand je les vois, tirant leur valise, dans les aéroports).
- Professeur (surtout quand j'entends les enfants dans la vraie vie).

(Maintenant, à vous de jouer)

lundi 7 février 2011

Où va se nicher le créationnisme


Vous me connaissez maintenant.
Les Américains, je les aime tant que je les quitte dans six mois. Cointreau n'en faut, qui trop embrasse mal étreint, je pense. Ceci dit, ce pays me surprendra toujours par sa capacité à se suparsser, quel que soit le domaine.

J'ai ainsi eu l'impression d'avoir trouvé plus fort que les adeptes du créationnisme en visitant le musée d'histoire naturelle de Washington.


"Les origines humaines : vers les mammifères et les toilettes".

La visite desdits "restrooms" s'est avérée à la hauteur de nos espérances. Modernité, efficacité, un hymne à la beauté urbaine.

J'en ai déduit que ce bijou de technologie avait dû être inventé par une quelconque divinité amusée au matin du 5ème jour ; grosso modo entre la création de l'homme et celle de la femme. Et le mouchoir en papier, il est sorti de la cuisse de Jupiter ?


Sans transition, et puisque nous parlons de dieux, vous savez que Dominique Strauss-Kahn habite Washington, en sa qualité de président du FMI.

Vous ignorez sans doute que je fais des pieds et des mains pour retrouver, depuis trois ans, son adresse afin de défiler devant chez lui, armé d'un panneau où est écrit : "Domi douze".

(Toute allusion à l'année de la présidentielle est loin d'être fortuite, merci).

La vie est ainsi faite. Un soir où l'alcool coula plus que de coutume en compagnie du bon ami et autres élus, nous fîmes de Domi notre héros.

Malgré son silence répété depuis lors, nous gardions secrètement espoir qu'il nous avertît, adressât un signe d'espoir. Et hosannah, la présence de Domi s'est soudain manifestée. Pas plus tard que la semaine dernière, au Port discovery museum de Baltimore, gigantesque playground enfantin.


"Domi sait". Soyons clairs, j'en ai pleuré en tombant derechef à genoux. Il n'y a pas de plus belle preuve de l'existence de la social-démocratie.

(Toute allusion à une salle consacrée aux jeux de dominos dans ce musée est loin d'être fortuite).


Et la liste des "dominos"
- La théorie des dominos.
- Frère Domino (chanson paillarde de belle composition).

(Maintenant, à vous de jouer)

mercredi 2 février 2011

Sortez les mouchoirs


Je m'extirpe à grand peine d'un infini tunnel de trois jours, entre fièvre washingtonienne, toux américaine et sinusite personnelle... Le tout sur fond de pluies verglaçantes et d'enfants qui font l'essuie-glace entre l'école et la maison.

Trêve de pleurnicheries... Le but de cet incipit n'est pas de vous conter mes petites misères mais d'expliquer le silence de ce blog mythique et, surtout, de vous faire part d'une expérience désagréable -ô combien- corroborée par les faits ces derniers jours.

Je veux parler de la nullité absolue des mouchoirs en papier américains. Incompréhension. Chaque fois que je me mouche, je me trouve avec un trou béant à la place de la très fine feuille servant d'écran entre la main et les narines.

Résultat... Bref, je ne vous fais pas de dessin. Quant à replier le mouchoir pour le renforcer, j'avoue encore mal maîtriser l'art de projeter des miasmes sur 1mm carré.

Qui a dit que j'avais le nez cyranien ? Bon, je vous l'accorde, l'odorat est mon sens le plus développé. Mais là où je ne vous suis plus c'est que la mésaventure arrive aussi aux enfants, dont l'appendice nasal est proche de la perfection, lui.

Quelqu'un pourrait-il donc me dire pourquoi la marque Kleenex fait d'honnêtes mouchoirs en papier pour la France et de ridicules feuilles pour son marché local ? Cela a-t-il à voir avec l'histoire torturée dudit mouchoir en papier ?

Comment font les Américains pour se moucher dans d'aussi inconsistants réceptacles ?

En attendant votre aide, amis, je viens d'acheter de larges feuilles de Sopalin.

(Peut-être demanderais-je à mes parents d'envoyer quelques mouchoirs en tissu par Colissimo...)


Et la liste des "mouchoirs bien"
- "Les petits mouchoirs" (un excellent film à voir dans un avion)
- Les mouchoirabiés (cachons ce nez que je ne peux pas sentir)

(Maintenant, à vous de jouer)