vendredi 14 octobre 2011

Au revoir et bonjour


C'est bête
(je sais), cet étrange sentiment. Une bien drôle d'histoire que celle de fermer la porte du Potomac Micmac, ouverte il y a trois ans et demi. Une bizzarerie (quand on y pense), que de laisser à ciel ouvert des mots et images lancés voici des semaines, des années, voire des jours.

Bizarrerie aussi que de repartir au combat, de s'atteler, chaque jour que fait Mitt Romney, à bâtir un truc, une nouvelle écharpe de mots sur un terrain loué à 6225 km de là (à vol d'oiseau).

On a beau dire, on a beau faire, le blog c'est de l'échange, certes (et du plus bel, merci les lecteurs, merci les amies et amis rencontrés) mais aussi (surtout ?) une manière de carnet qui ponctue le voyage. Un pense-bête écrit avec plaisir, parfois avec le soulagement du devoir accompli, certains jours sous pression, d'autres par besoin, toujours avec je l'espère, un certain style, un détachement de bon aloi mâtiné de cet esprit de camaraderie qui fait les hommes de bonne volonté.

Bon. Comme dirait Simone Signoret, "la Nostalgie n'est plus ce qu'elle était"

Et, ajouterait, l'oeil fatigué par mes empilements de mots, le tenancier du bar où je m'arsouille à coups de Cacolac : "Allez, m'sieur Yibus, faut y aller, on ferme là"

Comme disent aussi, les présentateurs télé durant les journées entières de retransmissions des Jeux Olympiques ; "retrouvez-nous tout de suite sur la chaîne voisine pour voir la suite de notre programme". Et la chaîne voisine, c'est .

Salut Washington. bonjour Bruxelles.