vendredi 31 juillet 2009

Leur tour du monde en 365 jours


A tous
les promeneurs de ce blog jadis virevoltant puis bayant et désormais renaissant (j'aime les renaissances, le neuf, le nettoyage qui donne la pulsion d'exister), je recommande d'aller voir, une fois n'est pas coutume, le site de nos amis, les Dagicour.

Ils ont commencé le 28 juin dernier un tour du monde prévu pour durer un an.

Allez voir ce site pour quatre bonnes raisons :
- Il est bien écrit (ce qui est rare et cher).
- Il apprend deux-trois trucs sur les endroits visités (genre sur l'Equateur, leur première destination).
- Les photos sont belles.
- Il est inspirant.

Je m'explique. On s'est tous demandé ; "et si on larguait les amarres pour un an, des mois de ballade dans le monde entier ?" Eux l'ont fait. Avec deux enfants (10 et 7 ans).

Je ne le ferais pour rien au monde. D'abord, c'est au dessus de mes forces d'enseigner aux enfants (même avec l'aide du Cned) et puis je suis trop sédentaire. Aller au bout des Etats-Unis en voiture, oui, j'applaudis des deux pieds, mais être dans un road-movie permanent toute une année, non merci. (Sans parler que 24h/24 avec les enfants, pffff...).

Moi je dis, ils ont trop regardé la télé, ces jeunes Phileas frogs.

La chanson du jour : Izia chante "back in town".



Et la liste des "tours à faire".
- Les tours de Merle (magnifique château en ruine du 12ème siècle dans le sud-ouest de la Corrèze).
- Un tour en âne (et pourquoi pas dans les Cévennes, hein ?)
- Un tour de manège (pour essayer d'attraper la queue du Mickey au moins une fois dans ma vie).

(Maintenant, à vous de jouer)

mardi 28 juillet 2009

A la douane

Retour aux États-Unis, aéroport de Washington Dulles, dimanche après-midi, nous bouclons la sortie d'avion-contrôle d'identité-récupération des bagages en un temps record de une demi-heure. Une bénédiction par rapport à l'année dernière.

C'est là que la douane nous chope, avec nos six bagages, pour une vérification. En une demi-heure, cinq sacs seront fouillés, paisiblement.

Mister Garcia, douanier de son état et portant beau une fine trentaine que je m'en vais bientôt quitter, ne fait pas usage de gant -genre boucher- contrairement à son voisin pour manipuler nos effets. Il fait trois allers-retours pour s'informer auprès de son supérieur de la marche à suivre avec ces Français.

Bilan du séjour en France qu'il mit à découvert :
- 24 livres achetés, sur la base de 450 pages minimum, histoire de conserver une autonomie de lecture en apnée sur le territoire américain de trois mois.
- Une douzaine de CD entre chanson française (Reggiani, Delpech, Brassens, Leclerc, Aznavour) et musiques de pays divers (incluant des violons et de la trompette).
- Un coffret anniversaire du "parfait petit chimiste" (version dix ans) que le douanier n'a pas trouvé au fond d'un sac.
- Aucune nourriture ou boisson importée (d'où, sans doute, une visite déprimante, le lendemain au supermarché Giant du coin de la rue).

Après avoir adressé un sourire poli aux enfants impatients, notre homme s'en alla contrôler une autre famille alourdie d'une dizaine de bagages.

Si vous voulez un Douanier en peinture chez vous, c'est là.



La chanson du jour : Serge Reggiani chante "les loups sont entrés dans Paris".




Et la liste des "fromages aimés laissés dans ce lointain pays"
- Le munster au cumin (moelleux sur sa petite baguette croûtée avec jus d'orange).
- Le Saint-Marcellin (coulant, répandu sur un pain de campagne avec coca light)
- Le Boursin (finement étalé sur un pain de mie accompagné d'un Graves 1997).

(Maintenant, à vous de jouer)