mardi 29 mars 2011
Ils ne sont plus en transe, Border's
Depuis février dernier, la chaîne de librairies Border's, qui est en faillite, s'est placée sous la protection de l'article 11, qui lui permet de continuer à fonctionner afin d'épurer ses dettes.
Pour cela, le deuxième libraire américain (derrière Barnes et Noble) a décidé de fermer 200 magasins (sur un total de 650) et de licencier une bonne partie de ses 20 000 employés.
Pas sûr que cela suffise dans un marché du livre où les librairires traditionnelles se font manger par Amazon et où Barnes et Noble essaie de concurrencer le "Kindle" du marchand en ligne avec sa liseuse électronique "Nook"...
Problème pour Border's, son propre appareil, le "Kobo", est sorti quelques mois après les deux leaders. Bien trop tard sur un marché électronique où la prime à la nouveauté est essentielle.
La librairie à 500 mètres de chez nous va fermer ses portes. C'est là où j'allais boire un café en feuilletant livres et magazines. Sniff, fin d'une époque...
Depuis la mi-février, tout est à vendre. Les soldes sont à l'Américaine : plus les jours avancent, plus les réductions sont fortes : d'abord 20% puis 30 %, 40%. Et, bien sûr, le choix se réduit.
Je ne me rappelle pas avoir vu ce type de liquidation en France.
Quand pas mal de livres ou de CD sont partis, on les met dans une autre partie du magasin et les étagères sont à vendre.
Cela donne à l'espace un aspect de magasin fantôme, étrange et, ma foi, fascinant. En attendant que les portes soient définitivement fermées, dans quelques semaines.
Et la liste des "bibliothécaires marquantes"
- Mme L, mère d'une belle indifférente dont j'étais amoureux poétique à 11 ans.
- Mme T., mère d'un ami de lycée, qui est devenu ingénieur.
- Mlle X, spécialiste des CD, avec laquelle j'allais danser dans les discothèques régionales.
(Maintenant, à vous de jouer)
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6 commentaires:
ma mère. -- que tu connais, non?
Donc, oui, grand choc a l'annonce de la fermeture de Borders. Une librairie qui ferme, c'est... well, triste. Vous avez Books a Million a DC? Ça va de paire avec Joe Mugs, un café a la Starbucks. Ça a l'air de marcher pour eux. Je viens de dépenser 70 dollars a Barnes & Nobles dernièrement, sans faire exprès, pourtant j'ai un kindle. Va comprendre, Charles...
J'aime pas ce genre de nouvelles, mon esprit se serre un peu ...
Triste sort !
La biblio": celle qui lisait des hsitoires à mes loulous...
ps: pas trop de courbatures ?
Borders etait ma librairie de reference dans le quartier- dommage!
"un Catalan passionne et connaisseur de musique..." Merci mon gars.
Et par ailleurs, congratulations pour ta semi-marathon. Formidable
@ Ariana : tiens, on vient d'aller chez Barnes & Noble avec madame et on a acheté des bouquins en anglais (avant le retour en Europe et l'utilisation de l'Ipad pour commander des ebooks).
@ Lapuce : très juste, difficile d'imaginer un monde où l'on commande en majorité des bouquins sur Amazon et consorts.
@ Helen : triste, oui, ça va sans doute être remplacé par une boutique de luxe ou de fringues. Pas de courbatures, j'en suis le premier étonné.
@ Tribulete : ce n'est que la stricte vérité... Meric pour le semi et à samedi.
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