mardi 29 janvier 2008

Mieux vaut tarmac que jamais

C’est ce qu’on se dit quand on fait, enfin, un bon « hug » (pressage dans ses bras avec affection mais sans embrassade, courant dans ces contrées) à l'invité tant attendu.
Mais bon, quand c’est trop, c’est Tropico. Et l’heure, c’est l’heure. Sauf ici, de toute évidence. Les avions ont 50 minutes de retard, en moyenne, dans les aéroports américains en 2007. C’est un rapport du bureau des transports qui le dit.
On a perdu près de 170 ans, au doigt mouillé, en accumulant le retard du 1,63 millions de vols commerciaux états-uniens. Bonnets d'âne de la classe, les deux aéroports de New-York puis l’aéroport international de Washington DC.

Pour donner plus de chair à la froideur serpentine des chiffres exposés, prenons un cas récent voire personnel. La marraine de la puce a atterri 36 heures après son heure d’arrivée théorique. Elle est d’abord partie un jour plus tard car le retard de l’avion l’empêchait de prendre sa correspondance à NY. J’aurais pourtant bien aimé l’accueillir ainsi.

Son avion est annoncé à 23h05 le lendemain. Arrivé sautillant à l’aéroport, je vois qu’il y a un retard affiché de 2 heures. Certes, c’est beau un aéroport la nuit, mais un peu vide. Même si je passe le temps en compagnie de la dame Anna Karénine. Je patiente, enfin, nous patientons (car nous sommes deux) devant la porte de sortie des passagers. 1h30 ; toujours personne. Je découvre qu’il y a un service client de la compagnie près de l’espace bagages.

Et là, c’est le drame. Après s’être copieusement fait insulter par le jeune homme me précédant, l’hôtesse –sans doute mue par un désir de vengeance bien légitime- me dit que le vol a été annulé. Tout simplement. Aucune annonce n’avait été faite. J’en suis à un point d’hébétitude rarement atteint. Prêt à basculer dans un autre monde.

Finalement, l’avion arrivera le lendemain à 9h. Version de mon amie ; ils ont attendu une heure à bord la veille avant d’apprendre que le pilote, qui venait de faire un trajet avec plusieurs détours, était parti se coucher, trop fatigué. Comme ça. Sans prévenir.


Allez, la chanson du jour
; Benjamin Biolay chante « Los Angeles ».

Et la liste des « lieux à voir avant décollage définitif »
- Angkor (et encore, ses ruines moussues)
- L’eau qui coule sur les galets dans les jardins japonais
- Les marsupiaux d’Australie
- Les paysages le long du transsibérien
- Buenos Aires (les quartiers, le tango, la viande)
- Revoir Venise et Rio et Istanbul...
(maintenant, à vous de jouer)

2 commentaires:

Fab-Fab a dit…

Bien vrai ma foi! Le retard est souvent d'au moins 1 heure, à tel point qu'on croit s'être planté dans le réglage de sa montre, mais non! Cela dit, quand on a que 45 minutes de correspondance pour traverser un aéroport et attraper son avion pour rentrer à Paris, on serre les fesses, en espérant que le second avion aura plus de retard que le premire!!

J'adôôoooore tes vidéos!!

Yibus a dit…

Bien le bonjour et le merci pour ces encouragements mille fois mérités ! Je me dis que finalement, l'avion, c'est le métro, en pire... Pour trouver les vidéos, il faut dire que j'emploie une armée de Oumpa-lumpa (ch Charlie et la chocolaterie), bien utiles pour me reposer plus...