mercredi 16 janvier 2008

Washington dans un siècle


J’ai bien failli en avaler mon bagel-framboise ce matin. Le Washington Post du jour raconte comment les jeunes architectes et designers imaginent la capitale dans un siècle. Et franchement, ils ne voient pas la ville en rose.

En 2108, après l’effondrement de la cité, certains transportent les habitants de la capitale dans des « ecohubs », installés au milieu du Potomac, capables de nettoyer et de recycler l’eau, de créer de l’énergie… Logique puisqu'il n'y aura ni essence ni eau potable. Même plus de charbon…

J’ai du mal à imaginer le Potomac, qui se balade -parfois- paisiblement...


... Transformé en ça (dessin tiré de La fièvre d’Urbicande par Schuiten-Peters).


La plupart des participants au concours ont déménagé toutes les administrations hors du centre-ville pour le couvrir de logements. Un jeune architecte a, lui, carrément implanté une ferme en plein coeur de la capitale. (On ignore si elle produira de la viande clonée, mais tout est possible, vu que l’administration américaine en a autorisé la vente hier).

L’équipe gagnante a dessiné des tours d’au moins 400 mètres de haut pour absorber l’énergie du vent et du soleil et les diffuser sur la ville. Elle a aussi noyé le célèbre Mall sous des mètres d’eau… Une idée qui réaliserait le rêve de Pierre-Charles L’Enfant.

Un des chantiers de cet architecte français, qui a dessiné le plan de Washington en 1791, était de canaliser un bras du Potomac qui serpentait en ville pour lui faire rejoindre le fleuve (comme sur ce plan) et construire autour une vaste zone commerciale. Face aux demandes d'adaptation de son plan initial, L’Enfant est resté intransigeant. Viré, l'architecte !

Et le ruisseau nauséabond, demeuré en l’état bien des années, fut asséché vers 1850 pour créer le mall. L’Enfant, lui, est mort dans la misère, en 1825. Note positive, les jeunes architectes voient aussi le Pentagone devenir un institut de la paix.

Voyez comment Méliès imaginait le voyage sur la lune. En six minutes, la poésie du premier film de science-fiction, en 1902.

En attendant le siècle prochain, la chanson du jour
: Fanny Lefdup lance "J'ai envie" dans le clip " le plus mégalo et le moins cher à la fois" ; c'est elle qui le dit. Jouissif.

2 commentaires:

Marie a dit…

Salut Yibus. Dis, tu me prêtes un séquoïa, parce que côté sommeil chez nous c'est même combat... je compatis zzzzzzzzzzzzz

Yibus a dit…

Je m'en vais de ce pas t'en couper un dans mon jardin et te l'envoyer par la poste. Que dis-je, par traîneau, car pour nos amis qui n'habitent pas 30km à la ronde, l'information du jour, c'est qu'il neige. Bien grasse, blanche comme on l'aime avec un bon thermomètre autour des 0°C.