mercredi 18 février 2009

Des habitations (carnets de Floride 2)


Et puis voilà.
Vous ne vous y attendiez pas. Et ça fait boum dans les yeux. Vous êtes à Miami (ville improbable, hein, quand vous pensez aux costumes de Don Johnson dans Miami Vice) et rien que de vous balader dans le quartier de Miami Beach, vous requinque le cerveau. Vous voyez ça.




On vous avait parlé de ces centaines d'immeubles art déco (800 exactement), conservés dans leur jus, avec ou sans couleur. D'où que vous les regardiez, il y a le soleil, la mer, les palmiers, le bleu du ciel, les formes simplissimes de cette architecture qui fait du bien au yeux. En droites et en courbes. Vous n'en n'avez pas assez de ces pastels. C'est beau comme un film de Demy sans paroles.






Autre lieu, autre émerveillement. Vous vous retrouvez, à quelques kilomètres de la plage dans une villa, folie construite entre 1914 et 1916 (c'est bien le moment !) par un milliardaire américain, Jonh Deering. Le garçon, amoureux des arts européens et grand chineur, a décidé d'offrir un écrin à ses oeuvres et d'en faire sa maison d'hiver.


Les jardins, à la française, recèlent des petits bijoux de sculptures... jusqu'à ces deux exemplaires de Miss Leda qui embrasse et serre son Zeus-cygne (avant et après la chose ?).







John Deering, fou de Venise, l'a transportée jusque dans sa mangrove. Il a même fait bâtir un galion échoué derrière sa terrasse. Sérénissime.



L'endroit est l'occasion pour les jeunes latinas, qui fêtent rituellement leurs quinze ans, de s'y faire prendre en photo. Vous vous attendrissez devant cette répétition en solo d'un événement qui stresse déjà bien les mères galopant derrière leur progéniture.



Vous reprenez un bout de cette plage avant de laisser la cabane du maître-nageur veiller sur la mer.



Vous retournez commander un repas au restaurant grec de la veille en profitant du beat de la house, en respirant un bon coup dans le vent qui ébouriffe les palmiers. Puis vous rentrez et vous endormez sur la voix de Chris Rea qui chante "On the beach". C'était l'année de vos quinze ans.


Et la liste des "statues qu'on a envie de toucher".
- la jeune fille de Camille Claudel
- Le Balzac de Rodin
- Les poissons de Brancusi

(Maintenant, à vous de jouer)

10 commentaires:

Anonyme a dit…

vos photos (à tous les deux) me bluffent toujours...

les statues, c'est pas mon trip !

Fab-Fab a dit…

Ben dites donc, c'est chamarré la Floride! J'sais pas si c'est à cause de l'océan tout proche... (oui, je sais, c'est nul!) Et alors, les plaques minéralogiques? Le sont-elles autant (chamarées)? A la hauteur de leur réputation??

Pas fan non plus des statues, en revanche, la reconstitution de lagune j'aime bien, ça me fait penser à Las Vegas (c'est grave docteur??)

N'empêche, c'est sympa de nous faire partager ces lieux de villégiatre et de nous offrir du rêve comme ça, même pendant vos vacances... profitez-bien!

Les statues qu'on a envie de toucher :
- le gisant de Victo Noir, au Père Lachaise(?)
- celle du clown Mc Donald, au restaurant du même nom, pour voir si des fois ce serait pas un vrai bonhomme qui joue à la statue...

C'est Alice ! a dit…

Mon grand père avait une petite statue représentant le DAVID de Michelangelo, mais avec la feuille de vigne ... elle m'a toujours beaucoup intriguée ...

COCO a dit…

Photo n°8 superbe avec l'avion, un coup de bol pour la faire ,ou tu as attendu .....
La Statue de la liberté of course
bye bye

Anonyme a dit…

ton blog ne me reconnait plus , il faut faire quoi?

ton billet m'a mis la nostalgie pour la matinée , du coup j'ai attendu ce soir pour commenter mais j'ai écouté encore une fois et bingo , elle est revenue....
bon c'est bien tes vacances ,vous avez vraiment pas le temps de passer au retour ?
Homéo

Yibus a dit…

@ plume vive : je dois avouer humblement que la partie artistique de ce blog est en grande majorité due à mon élégante femme.

Quant aux statues, c'est vrai, j'aime bien. Madame me dit qu'elle voudrait aller voir un cimetière de statues soviétiques (je pense que je l'accompagnerais volontiers).

@ Fab-Fab : rhôô, t'aimes rien de ce qui est beau (à part les fusées)... Côté plaques, la moisson est plutôt satisfaisante avec, je pense, (pas encore compté) une quarantaine d'unités en magasin.

@ c'estalice : et tu as cassé, un jour, la feuille de vigne au marteau piqueur ?

@ coco : la numéro 8 de Coco (ahah), c'est madame qui l'a faite comme 95% des images (elle me dit qu'elle a toujours du bol avec les photos).

@ Homéo : oh, oh, nostalgie, y'en aura encore demain. Non, pas du tout le temps de passer au retour, on est vraiment très tendu comme un string au niveau du trajet... On a rencontré une Américaine d'Atlanta (divorcée d'un Français) qui nous a vanté sa douce ville. On y passera un long week-end. Promis.

Corinne a dit…

Superbes Photos ! Bonne recolte de plaques alors... Tu vas tu rencontrer Mary ? je fais ma quebecoise en vacances en Floride justement...

Fab-Fab a dit…

ah, non, mais qu'on ne se méprenne pas à mon sujet : y'a que les statues dont je suis pas fan! l'architecture floridesque n'est pas si mal! (ce sont mes boutades qui sont nulles!)

d'ailleurs, l'immeubles blanc-jaune Leslie (un resto?) n'est pas sans me rappeler un tantinet le zèbre de Belleville... c'est dire si j'aime!

Je rebondis sur les cimetières soviétiques : on doit y trouver, en Soviétie, plus de cimetières de fusées que de cimetières à statues, non??

la Mère Castor a dit…

c'est beau ces maisons pastels. J'aimerais toucher l'ours de Pompom, qui doit être à la fois doux et froid.

Yibus a dit…

@ corinne : non, je ne rencontre aucune de mes blogueuses favorites de cette partie du monde car le temps nous est compté (et la route est longue jusque DC).

@ Fab-Fab : oui, tiens, n'y avais point pensé. Excellente Zèbre (plutôt noir et blanc les couleurs, non ?)

@ la mère castor : ah, Pompom et son ours si doux aux grosses pattes sans être pataud.