dimanche 3 février 2008

Washington sports pour les nuls

Je vous la fais courte car il faut que je m’échauffe pour ce soir. C'est mon premier super-bowl aux Etats-Unis, dans un bar, avec des copains, un peu de Bud light (on conduit après le match…) et c’est parti pour 3h30 de sport US. Ah, oui, j’oubliais, le super-bowl, c’est la finale de football américain professionnel.

Washington est une ville très-très calme niveau engouement des fans (et de manière générale). Mais voici quelques sujets de conversation sport qu’on peut lancer à des autochtones sans avoir l’air trop bête. Pour les vidéos, j’ai fait très-très court, des extraits de moins de 30 secondes. Sans avoir l’air d’insister, le but au hockey est vraiment « amazing » et il est au ralenti. Ce qui ne gâche rien.

1) Ils ont été plutôt bons cette année, les Redskins, non ? Les Redskins, c’est l’équipe de football américain locale. Leur emblème est une tête d’indien. Démocrate ou républicain, peu importe, on est Redskin. Les jours de match, les fanions du club ornent les voitures. 65 000 spectateurs assistent aux matchs à domicile. Même les bonhommes de neige portent les bonnes couleurs (photo).

2) Le deuxième sport local, c’est le base-ball, les Nationals. L’équipe, implantée pendant une trentaine d’années à Montréal a déménagé à Washington en 2005. On voit sur la photo d'à côté un joueur assez méconnu lancer la traditionnelle première balle (un peu comme on pose une première pierre). Côté public, c’est moyen, les résultats, pas mieux. Comme je ne comprends rien aux règles, impossible de vous en dire plus.

3) Et le basket dans tout ça ? Excellente question. Il y a trois stars chez les Wizards (les magiciens) ; Gilbert Arenas, Antawn Jamison et Caron Butler.
Caronimo est mon joueur préféré ; un petit ailier de 2m, très rapide, sobre et spectaculaire. Un de ses surnoms est Tough juice. Je ne sais pas ce que ça veut dire ; « tough » c’est dur, « juice », le jus. Toute suggestion est bienvenue. Une de ses spécialités, voler la balle et contre-attaque éclair. Comme là.

4) On se fait une guys night ? C’est l'occasion d’aller voir du basket à prix abordable. Normalement, une place pour voir les joueurs shooter, c’est 180 dollars. Plus près du plafond, c’est 90 dollars. Mais il y a des offres à 50 dollars (appelez ce numéro « bla-bla… avant la mi-temps »), et les offres en famille, le dimanche à 80 dollars pour 2 adultes + 2 enfants + 4 hot-dogs + 4 boissons. Il y a aussi des « soirées de mecs » (les guys night out) avec match et post-match dans un lieu dont je souhaite ignorer la teneur. Regardez la pub.


5) Quid du hockey sur glace à Washington ? Ils s’appellent les Capitals, une équipe moyenne, encore, avec un joueur exceptionnel, Alexander Ovechkin. Le meilleur du championnat, le potentiel des plus grands. Ce Russe de 23 ans a signé pour la bagatelle de 120 millions de dollars une prolongation de contrat de 12 ans. Il a sans doute marqué le but de l’année ici.

6) Et le football (le nôtre, appelé soccer par ici) ? Eh bien l’équipe du coin, c’est DC United, bof, bof, qui vient de recruter une ex-star-vieillissante du football, Marcelo Gallardo. L’Argentin jouait avant au Paris-Saint-Germain, ce qui veut tout dire sur la qualité du recrutement. Oh, je sais, je suis taquin, rappelons-nous ses bons moments à Monaco.

La chanson du jour, par la plus grande chorale du monde, le Kop de Liverpool ; "You'll never walk alone".

Et la liste de « mes plus grands moments de sport que j’ai fait en vrai»
- Finir le marathon de Toul (54), dit le marathon de la mirabelle, en marchant, en suant, plein de crampes, mais l’avoir fini. (Le plus dur, ça a été de retourner au bureau écrire l’article sur la course).
- Arrêter le penalty de la victoire en coupe à Vaucouleurs (54), et regarder le soir la grande Coupe de France à la télé.
- Arbitrer le match des espoirs de l’équipe de basket de Nancy.
- Arriver à grimper à la corde à l’armée
- Et puis les tournois de basket, de tennis de table, de foot, de volley, les ravitaillements pendant les courses à pied

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