Jour 3 : Mont Saint Helens

Ce matin, revue de météo en lançant un nez dehors à 6h30... Je suis bien matinal, je sais mais on ne se refait pas, on a 3h de moins qu'à DC, mes bons amis, 9h par rapport à la France !...

En mettant donc le nez dehors, je le rentre derechef car le crachin qui m'atteint est très frais. J'apprendrai, au cours de la journée, homme de plat pays que je suis, que le temps est une des données les moins certaines qui soient en montagne.

Au menu du jour, le mont Saint Helens, le volcan qui a fait trembler l'Amérique. Après deux mois de tremblements de terre à haute dose qui ont laissé les Etats-Unis suspendus à ses moindres mouvements, il se déchaîne le 18 mai 1980.

Son sommet explose à la vitesse de 500km/heure, envoyant des tonnes de cendres à plus de 24 km d'altitude. Lesquelles cendres retomberont ensuite sur un bon tiers du pays.


Nous ne verrons pas le haut du volcan, perdu dans les nuages, mais la vallée, dessinée par les boues qui y ont coulé pendant des heures, reste ponctuée par les excroissances de lave.




Je parlais des variations rapides de météo. A peine ces photos faites, nous montons de quelque 300 mètres et tombons sur un tout autre paysage où les sapins sont saupoudrés de neige. Pour peu qu'il neige, le spectacle est grandiose.


Un quart-d'heure plus tard, c'est l'arrivée sur un lac créé par l'éruption du mont Saint Helens. Le soleil est de retour, l'eau transparente, verte. Personne alentour.



Nous sommes à 1300 mètres d'altitude et redescendons tranquillement. Le temps de découvrir, en une demi-heure, l'eau dans tous ses états : grêlons, neige, pluie et vapeur.



La chanson qui m'accompagnait aujourd'hui était "La Montagne".


Et la liste des "Helène".
- Celle avec les toiles.
- Celle de Troie.
- Celle avec les garçons.

(Maintenant, à vous de jouer)