mercredi 13 avril 2011

Jour 5 : Timberline lodge

Vous vous rappelez, dans les mauvais films d'horreur, quand la jeune écervelée, poursuivie par le malade mental assoiffé de haine, ne trouve qu'un endroit ou se réfugier... Justement, la petite pièce au dernier étage sans aucune possibilite de fuite ?

Eh bien, cet endroit, ce fut le Timberline lodge pour nous.


Quel besoin Yibus avait-il de dégotter cet hotel, bâti sur les flancs du Mont Hood (sommet le plus haut de l'Oregon avec ses 3800m) ?



Cet hotel qu'il n'avait élu que sur les seuls critères cinématographiques ? (Kubrick y a tourné quelques plans exterieurs de Shining).


Oh, bien sûr, c'est une merveille, un temple pour les amoureux des ambiances cosy au coin du feu, sous la protection de poutres centenaires, aux chambres tellement hors du temps.





Mais si l'on y regarde de plus près, ces chambres ne disposent d'aucune échappatoire vers l'extérieur, aucune espèce de fuite en cas de probleme...


Et si l'on se rappelle que sur la route, longue de 10km, qui mène à ce joyau, une dizaine de panneaux indiquent qu'il faut, soit avoir des chaînes ou bien des roues motrices...

Avertissements que le téméraire père de famille rejetta avec morgue... car la route était dégagée tout comme le ciel cet après-midi...


On sera moins étonné que le héros de l'histoire, mettant le nez dehors a 8h30 du matin et constatant alors avec effroi qu'il neige dru...


... Décide alors de sauter dans la berline (rouge) sans chaînes ni roues motrices à portée de main mais avec la famille au complet, et entame une descente des plus prudentes vers la vallée...


Une heure plus tard, lorsqu'il découvre ce panneau....


... Près de cette falaise

... Il se felicite, sans savoir bien pourquoi, de ne pas avoir de chien.


4 commentaires:

L'affreuse a dit…

Quelle astucieuse mise en scène... la vue à couper le souffle, un vaste hôtel sombre et désert, la chambre qui effraie surtout à cause des rideaux et de la déco occultant ce qui se trouve derrière la vitre, on nous embobine ensuite avec d'autres détails rétro, et paf la neige qui prend au piège... bien joué!

Mais quand même, entraîner des enfants dans des endroits pareils pour l'amour de l'art, ça paraît discutable.

Nath a dit…

Ah ca me rappele le spring break de l'an dernier... tout comme comme... mais nous on avait le chien ! Bisous

Yibus a dit…

> l'affreuse : rien n'est discutable quand l'amour de l'art est en jeu (eheh).
Disons que les excès de leur père permettront aux enfants de quitter plus tôt le domicile familial (disons, avant 25 ans).

> Nath : ah bon, vous êtes aussi allé près d'une falaise ? C'était où déjà, votre Spring Break de l'an dernier ?

Nath a dit…

Oui a Goose neck en Utah...