mercredi 20 avril 2011

Jour 12 : San Juan


Aujourd'hui,
j'ai eu l'étrange impression d'être dans cette série télévisée. Arrêtons pour quelques secondes le temps qui file à pas de velours et savourons le générique mythique comme un Cosmopolitan bien frais.



D'accord, je vous l'accorde, il n'y avait point de déhanchements lascifs à notre arrivée... qui, d'ailleurs, ne s'est pas effectuée en avion mais en ferry. Pour le reste, les surprises ont pullulé à San Juan, une île située non loin de notre étape de la veille, à une vingtaine de kilomètres du Canada.

Pour planter le décor de cette île chic, nous avons rencontré, durant la traversée en ferry, une famille d'Américains de Seattle qui ont entamé la conversation en nous entendant parler français. Nous avons appris que leur fille de 4 ans et demi était scolarisée dans une des deux écoles franco-américaines de la ville et qu'ils allaient rejoindre leur résidence secondaire sur l'île. Coup d'oeil sur la voiture, un méga 4X4 Mercedes. Bien bien.

Première surprise, qui n'en est pas vraiment une...


... Rien à l'horizon. Il n'y avait pas d'orque dans ces eaux. Pourtant "Sauvez Willy" a été tourné ici. Mais la saison officielle pour observer baleines et cie commence en mai.

Deuxième étonnement, très agréable celui-ci, le paysage de l'île (qui fait 41 km de long) est morcelé de petites parcelles agricoles... Et cette ferme n'arbore pas le rouge de ses homologues continentales.


Sur la plage, on trouve de drôles de sacoches. Que les habitué(e)s de la chose me renseignent sur leur nom me sera des plus utiles.


En longeant la route de la côte, nous tombons sur une jolie baie où la zone résidentielle semble toute récente. Et c'est à ce moment précis que je saisis tout le génie du marketing américain. Comment donner aux -futurs- investisseurs l'envie d'acheter ici ?

"Vue depuis le futur porche", est-il écrit.

Evidemment, je n'ai pas hésité une seconde à aller prendre une photo depuis ce promontoire.


Encore soufflé par la mise en scène, je poursuis ma route pendant quelques kilomètres... Lorsque je pile littéralement sur les freins. Cris dans la voiture. "Quoi papa ?", hurle la progéniture projetée le nez sur les sièges avant.

Là.... Là.... Je hoquette... A droite, dans le pré...


Je tourne la tête. Même pas de cirque alentour.

Et la bête cache quelque chose entre ses pattes...



Un alpaga !

Vite, sauvons-nous demain par le ferry de 11h05. Retrouvons la sécurité bienfaisante du plancher des vaches.

3 commentaires:

L'affreuse a dit…

Mais en fait, chaque jour de ta vie est une fête! Sinon je ne connais pas le nom des boulettes d'algues qu'on trouve aussi en Bretagne et qu'on explose joyeusement jusqu'à l'âge avancé de vingt ans.

ariana lamento a dit…

promis, je te fais les déhanchements lascifs a ton arrivée. Hum... mes amitiés a Madame...

Yibus a dit…

> L'affreuse : j'essaie, depuis quelque temps, de trouver un truc intéressant dans chaque journée.
Ce genre de boulettes, c'est comme les bulles de plastique.

> Ariana : formidable, j'amène le punch. (Je n'y manquerai point).