samedi 9 avril 2011
Jour 1 : arrivée à Seattle
On était partis heureux, en début d'après-midi vers l'avion devant nous transporter vers Seattle (Etat de Washington). Tout pimpants même à l'idée de pouvoir visiter les parcs nationaux sans souci. Le budget fédéral, adopté au dernier moment, a évité de mettre au chômage technique près de 800 000 fonctionnaires dont les "park rangers".
Et meilleure nouvelle encore, s'il était possible, les Républicains ont reculé sur la mesure emblématique qu'ils comptaient imposer : réduire à peau de chagrin les subventions des centres de planning familial.
Ce ne sera pas le cas ; Obama avait annoncé qu'il irait jusqu'à poser son veto sur le vote de cette loi. Bon, les coupes budgétaires sont tout de même très importantes (39 milliards de dollars) et l'armée conserve le premier budget de l'Etat, pensais-je en arrivant à l'aéroport de Seattle.
Quelques minutes plus tard, à l'agence de location de voiture, nous poireautions... En cause, notre carte de crédit... Enfin, pardon, l'absence de toute carte de crédit dans le portefeuille familial. Ce qui nous avait pénalisé pour obtenir une assurance ne coûtant pas un bras fait obstacle pour louer une voiture.
"Théoriquement, on ne prend pas de cartes de débit, me dit la jeune femme du loueur (Thrifty, pour être clair). En plus, votre historique de crédit est mauvais...
Dix minutes plus tard, elle parvient cependant à faire accepter notre cas désespéré (au regard du fonctionnement économique américain) par la machine infernale. Là, horreur, malheur. En découvrant le prix de la location s'afficher à l'écran, je manque m'étouffer.
....
40% plus cher qu'en Californie, votre location de véhicule ? En effet, se tortille-t-elle. Les taxes sont plus élevées, ajoute-t-elle doucement.(J'avais remarqué en réservant les hôtels que la note était 20 à 30% plus chère qu'ailleurs).
Je parviens à signer sans m'écrouler quand elle finit de m'achever en disant que si le temps se maintient, nous aurons un beau séjour. (Fin du tortillage et sourire).
En levant la tête, je découvre un ciel gris bercé de lourds nuages. Un ciel si gris qu'un canal s'est pendu.
Mais on est bien là, ce soir, à l'hôtel, peinards. Et demain, nous espérons rencontrer la grâce en visitant le Mont Rainier.
Et la liste des "lectures dans l'avion"
- "Le secret du bayou" de John Biguenet (lecture de madame).
- "Tumulte à Rome" d'Odile Weulersse (lecture du grand).
- "Le goût du ciel" de Gérard Moncomble (lecture de la puce).
- "Neither her nor there : travels in Europe" de Bill Bryson (ma lecture).
- "1984" de George Orwell (lecture de la voisine).
(Maintenant, à vous de jouer)
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3 commentaires:
Question (indiscrète...) : aux EU, qu'appelle-t-on un historique de crédit mauvais???? C'est quand tu ne vis pas assez au dessus de tes moyens?
< Léa : oui, en gros, c'est cela. C'est quand tu ne fais aucune dépense de crédit. Le principe c'est de dépenser à crédit et de rembourser son crédit dans les temps. Pas d'agio, un bon consommateur. Plus tu fais cela (avec de plus grosses sommes), plus ton historique de crédit (crédit history en anglais) est bon. Et il monte, il monte...
En revanche (notre cas), quand tu ne dépenses pas l'argent que tu n'as pas ou que tu n'empruntes pas l'argent que tu peux rembourser à la fin du mois (toujours notre cas), tu as un credit history qui reste bloqué au minima...
Louer une voiture en toute tranquilite, c'est effectivement l'utilite premiere que j'ai trouve pour une carte de credit... Entre les agences qui refusent de louer sans carte de credit, et celles qui facturent une somme forfaitaire non negligeable (remboursee sous 8 jours si le vehicule est retourne sans degats, mais quand meme...) ca devient vite penible.
Bon sejour quand meme!
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