San Francisco (jour 9)

Les arrivées dans une ville américaine par un pont ont toutes leur signature.

L'entrée dans New York, c'est la front line de buildings qui saute aux yeux, le débarquement à Philadelphie égale trois immeubles étagés et la glissade vers la Nouvelle-Orléans s'effectue avec le dôme qui surplombe la ville.

Pour San Francisco, ce sera une tour pointue et un casse-tête photographique. Comment choper l'enfilade de buildings sans se prendre l'objectif dans le câble du "bay bridge", un des deux ponts, avec le "golden gate bridge" à assurer la liaison avec la ville ?

Qui dit câble dit "cable car", vénérable institution datant de 1873 et seul objet mobile inscrit au patrimoine de l'humanité. Une bien jolie mécanique que les touristes s'arrachent dans la ville en pente mais que les habitants trouvent trop lent.



C'est amusant, quand même, de se promener dans une rue et de la voir disparaître cent mètres plus loin.


Justement, une centaine de mètres plus bas, le passage, en fanfare, du corbillard d'une personnalité de la communauté ralentit quelques instants le flux de Chinatown. Plus grand que celui de NY, le quartier rassemble 20 000 Chinois sur les 120 000 que compte San Francisco (800 000 habitants).


Ce dimanche, le marché battait son plein. (A suivre).