vendredi 16 avril 2010

Les séquoïas (jour 7)



Je fais vite ce soir car je suis assis, appuyé contre le MacDo qui vient de fermer mais me fournit la connection wi-fi qui est tombée en rade dans le motel 6 où nous dormons. Il est 22h15 à Fresno (Californie) et je me dis que, décidément, ce ne serait pas le genre des séquoïas de nous laisser en plan ainsi.

Aller les voir s'apparentait pour moi à la visite à de grands et vieux sages. Parfois sourds d'oreille, distraits tant le temps est passé vite autour d'eux. Ils sont là, regroupés entre 1800 et 2500m d'altitude. En venant les rencontrer au mois d'avril, nous jouions à quitte ou double car la route risquait d'être fermée pour cause de neige.

Ouf, l'accès était autorisé. A 200 km au nord de la vallée de la mort, le spectacle était tout aussi extraordinaire. Plus de 1100 "big trees" sont rassemblés dans la forêt des géants, certains, comme le général Sherman ou le général Grant ont plus de 2700 ans et 110 mètres de haut.



Ce que j'ai trouvé étonnant, hormis leur belle couleur rouge est leur écorce. Elle n'est pas très dure, un peu comme ces revêtements de parcs de jeux d'enfants dans lesquels on s'enfonce. Réputée ininflammable, elle conserve, en tout cas, les stigmates des temps passés.


La neige s'est progressivement effacée au cours de la descente vers la vallée tout comme la brume.



Et c'est sur un dernier regard vers là-haut que nous avons rejoint les champs où poussent oranges et pamplemousses à gogo. (A suivre).

2 commentaires:

Llyn a dit…

Ils donnent le vertige. Bande de grandes perches!

L'écorce est drôlement jolie en tout cas.

Yibus a dit…

Llyn : on a évité de justesse le torticolis, dis donc. Oui, l'écorce est un pur plaisir des yeux et du toucher.