vendredi 27 novembre 2009

Toques en stock


Je ne m'y connais pas
en chefs (les Américains raffolent de l'émission "top chief" et des livres de cuisine) mais le cuistot qui a préparé mardi soir le premier repas d'Etat de l'ère Obama a un cv aussi incroyable que celui de son célèbre client d'un soir.

D'origine éthiopienne, Marcus Samuelsson est adopté tout jeune avec sa soeur par une famille suédoise. Très vite attiré par les fourneaux, il va se former en Suisse et en Autriche avant de partir aux Etats-Unis. Ce n'est rien de dire qu'il a plusieurs toques à son arc. Il a ouvert un restaurant à New-york, le très réputé Aquavit, et un autre à Chicago. Il est aussi spécialisé dans la cuisine fusion américano-japonaise.

Pour le repas servi aux 400 invités de la Maison blanche, il a concocté un menu végétarien qui comprenait, entre autres, une soupe de lentilles rouges, des okras et pois chiches, une salade d'aubergines, des boulettes de pommes de terre roties avec un chutney de tomate ou encore des salsifis caramélisés.

Tous les vins étaient d'origine américaine.

La seule faute de goût de la soirée est décernée à l'article du Washington Post qui, perdu dans les mélanges culinaires du chef, l'a intronisé "spécialiste de la cuisine suisse". Le journaliste avait comme un trou de mémoire.

Sinon, j'ai eu un coup de coeur pour ces photos prises lors d'un festival de barbecue.



Et la liste des "plats-non-vraiment-merci-mais-je-ne-peux-pas-en-manger"
- La Macédoine de légumes (dans sa petite boîte de conserve)
- Les salsifis (à la maison, ils n'étaient jamais caramélisés)
- Les endives au jambon (oh, sombre héros de l'amère endive)

(Maintenant, à vous de jouer, je me remets gentiment de thanksgiving)

11 commentaires:

Anonyme a dit…

je ris encore de ton jeu de mots pourri ! bon, ok, pas si pourri que ça puisque j'en ris...

alors, un plat "non-merci-je-peux-vraiment-pas".... attends, je réfléchis... ah oui, on me souffle dans l'oreillette, la cervelle... ensuite, les tripes ! et sinon ? ben... chuis pas trop difficile en fait...

Flo a dit…

Les tomates farcies...

Nath a dit…

Ah enfin quelqu'un qui n'aime pas les endives cuites (parce que j'aime les crues avec des noix et du bleu de bresse )... nous avons de justesse echappe a la dinde farcie aux huitres.
cuisine Suisse ? ca me laisse sans voix ! Les matafans, les moities-moities, les giroles de tete de moine, ca oui c'est de la cuisine suisse, mais les herzatats de fromages chewys et fadasses americains, ah laissez moi rire ! Bises - Nath

Homéo a dit…

cervelle, tripes, langue, chou de bruxelles...

helen. a dit…

Ce jeu de mot!
Ici , escargots et tripes et tout ce tralala par là : BOUAC !

C'est Alice ! a dit…

Pareil, la macédoine et les endives (ni chaudes ni froides, pour moi !)

Et les abats ... et les radis ...

Yibus a dit…

@ Plume vive : bref, tu préfères les ébats aux abats (eh oui, le calembour a encore frappé).

@ Flo : d'origine iranienne, ces tomates ???

@ Nath : dans la cuisine suisse, pas de minaret au dessert, je vous prie...

@ homéo : oh, les choux de Bruxelles, c'est bon pourtant.

@ Héjà : Bouac, pas Bocuse, c'est sûr...

@ C'est Alice : l'endive n'est pas ton amie, ni le chicon ton compagnon.

Nath a dit…

eh oui la cuisine suisse est meilleure plate pour l'UDC...

Yibus a dit…

@ Nath : oups, je viens d'avaler un minaret, il me reste coincé au fond de la gorge.

Montana a dit…

+1 pour les salsifis mais le pire du pire ce sont les margoses qui sont abominablement amères (je te laisse chercher si tu ne connais pas). Sur les marchés réunionnais, c'est plein de couleurs et tentant mais il faut savoir les préparer et les mélanger avec d'autres choses qui soient en revanche ultra-goûteuses pour un petit contraste.

Anonyme a dit…

Moi mon cauchemar culinaire ce sont les steaks and kidney pies british. Quand je repense à l'odeur, j'en ai encore un haut-le-coeur... A part ça, ravie de te voir si prolixe. Il faut que je passe plus souvent si tu accélère le rythme ! Bises de Nairobi.