C'est là que la douane nous chope, avec nos six bagages, pour une vérification. En une demi-heure, cinq sacs seront fouillés, paisiblement.
Mister Garcia, douanier de son état et portant beau une fine trentaine que je m'en vais bientôt quitter, ne fait pas usage de gant -genre boucher- contrairement à son voisin pour manipuler nos effets. Il fait trois allers-retours pour s'informer auprès de son supérieur de la marche à suivre avec ces Français.
Bilan du séjour en France qu'il mit à découvert :
- 24 livres achetés, sur la base de 450 pages minimum, histoire de conserver une autonomie de lecture en apnée sur le territoire américain de trois mois.
- Une douzaine de CD entre chanson française (Reggiani, Delpech, Brassens, Leclerc, Aznavour) et musiques de pays divers (incluant des violons et de la trompette).
- Un coffret anniversaire du "parfait petit chimiste" (version dix ans) que le douanier n'a pas trouvé au fond d'un sac.
- Aucune nourriture ou boisson importée (d'où, sans doute, une visite déprimante, le lendemain au supermarché Giant du coin de la rue).
Après avoir adressé un sourire poli aux enfants impatients, notre homme s'en alla contrôler une autre famille alourdie d'une dizaine de bagages.
Si vous voulez un Douanier en peinture chez vous, c'est là.
La chanson du jour : Serge Reggiani chante "les loups sont entrés dans Paris".
Et la liste des "fromages aimés laissés dans ce lointain pays"
- Le munster au cumin (moelleux sur sa petite baguette croûtée avec jus d'orange).
- Le Saint-Marcellin (coulant, répandu sur un pain de campagne avec coca light)
- Le Boursin (finement étalé sur un pain de mie accompagné d'un Graves 1997).
(Maintenant, à vous de jouer)
8 commentaires:
moi je les laisse tous au pays! le fromage c'est beurk...
Je sais je fais des comm hyper constructifs et tres adultes...
Heureusement que vous n'avez pas emporté les merguez,le vin bourguignon etc...
Mais aucun douanier ne pourra saisir vos souvenirs Haut Marnais.
hehe bon retour au pays du cheesecake !
Tu es décidémment un incorrigible provocateur, avec ton judo et ton coca pour accompagner des vrais fromages, et ton graves 97 pour égayer le boursin commun.
Remarque, ça égalise un peu les mélanges : tout est moyen, aucune association ne brille ni par son excès, ni par son manque de qualité.... Dans la moyenne quoi.
Je compatis pour les courses au giant... Après un mois d'absence, ça doit, ma foi, être assez horrible.
Tiens puisqu'on en parle, je m'en viens d'acheter quelques bouquins sympathiques (ils en ont l'air en tous cas) que je laisserai peut-être en vacances chez vous après les avoir lus, s'ils vous intéressent (comme les bouquins voyageurs des hôtels Ibis!).
Bon allez, je laisse de la place aux zôtres! A+
Welcome home !
En ce moment je deale la moutarde Maille...
Tu crois que tes baggages furent fouilles parce que tu commentes sur le blog de Mary ???
Ah ah on a la preuve des ecoutes de blog !
Aller hop dans la salle de bain - bises de dessous le palmier.
J'espère que tes vacances ont été bonnes :-)
Je suis sure que le douanier aurait été ravi d'embaumer tout son bureau avec un Camembert bien fait *rires*
Fromage, oui, de chèvre et de brebis surtout, comme ce selles- sur-cher qui attend dans mon frigo ^^
Lilly : mais voyons, chère amie, c'est-y pas une honte de renier notre beau payx à ce point (et la baguette alors, tu la prends la baguette ?)
JJ : ma que poète, ce JJ... Merci encore pour le vin (blanc) et ton attitude si spontanée de pom-pom girl au moment de perdre la belle à la pétanque.
Woodchuck : eh eh , merci, on va essayer de faire un atterrissage moins brutal que l'an dernier.
Fab-Fab : oh oui, laisse les livres et je vais peut-être en profiter pour te faire une petite commande de Corto Maltese (choisis-en quatre, ceux que tu veux, je paie l'addition) et la voiture de Oui-oui (collection Meccano) (je veux découvrir la mécanique ces derniers temps).
Nath : oh, la salle de bain, c'est pour septembre, quand les enfants seront de retour à l'école. Pour l'instant, je fais le summer camp à domicile...
Llyn : elles furent excellentes, environnées de gens que nous aimons et de bonne chère (et de quelques livres).
Ah, c'était ça le regard déçu du douanier... L'absence de nourriture made in F.
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