lundi 15 juin 2009

On the road again


De lui,
j'aimais ce mot... "Silencio" qui sortait d'une brune mystérieuse, susurré dans un théâtre d'ombres. Il est l'homme qui me donna envie d'aller voir les hauteurs de Los Angeles, celui qui me fit regarder autrement les bandes blanches ou jaunes (selon le degré d'alcoolémie) de l'autoroute.

Il nous a donné l'immense Patricia Arquette, perdue en nuisette dans une salle à l'impressionnante hauteur sous plafond. Celui qui a habitué mon regard apeuré d'ado de 13 ans en colonie de vacances à fixer le visage pour le moins disgracieux du sieur Merrick.

Grâce à lui, la tondeuse a été réhabilitée comme moyen de transport pour traverser un Etat américain.

Et voici que David Lynch poursuit sa route. Il a traversé les États-Unis pendant 70 jours d'est en ouest (30 000km). Avec une petite équipe, il a rencontré 120 personnes. Au hasard. Elles se sont confié, racontant des bouts d'une vie.

Le résultat s'appelle "interview project david lynch". Une vidéo est postée tous les trois jours.

Présentation par le réalisateur.



La chanson du jour : Paolo Conte chante "Hemingway".



Et la liste des "films où j'ai fermé les yeux"
- Elephant man (trop de bosses sur la tête)
- Amityville (trop de sang sur les murs)

(Maintenant, à vous de jouer)

9 commentaires:

Tili a dit…

Ca a l'air intéressant, m'en vais aller voir ça :-)

Tili a dit…

Sur les 5 premiers interview, zéro femme, la première est à venir au prochain...
Ben rien que ça, ça m'a pas donné envie.
Je sais, je suis une vilaine râleuse ;-)

la Mère Castor a dit…

L'exorciste, mais j'avais 15 ans, ça excuse, et le Shining, j'ai peur rien que d'y penser.
David Lynch, le grand.

Arty a dit…

Dois je comprendre que tu as aimé son dernier film "Inland Empire" ? Si tu pouvais m'expliquer un peu l'histoire ça m'éclairerait !

Montana a dit…

Bon, eh bien moi, je vous bats tous. Le film le plus traumatisant que j'ai vu, dans lequel d'ailleurs on ne voit rien du tout, mais est tellement suggestif que j'en a fait des cauchemars pendant près d'un mois était ... :

"Johnny got his gun" (Johnny s'en va-t-en guerre)

Eh oui, les horreurs de la guerre n'ont pas besoin d'être vues en grand spectacle pour les éprouver. Il faut aussi savoir que ce film est sorti en 1971 en pleine guerre du Vietnâm. Bref, de quoi foutre les méga-boules aux volontaires avant leur départ. Il est clair que ce film était anti-guerre.

Il faut également savoir qu'il a été tourné volontairement en noir et blanc pour les scènes d'horreurs suggestives, et en couleurs pour les scènes où Johnny se remémore des souvenirs bien moins cruels.

Un chef d'oeuvre à ne louper sous AUCUN prétexte.

Phoebe a dit…

J'adooore Paolo Conte, souvenirs d'étudiante et d'Italie ...

J'ai fermé mes petits yeux devant Scream (trop peuuuuur)

Phoebe a dit…

Montana > "Johnny got his gun" est génialissime ^^

Flo a dit…

American History X. La scene du crime est horrible et, si javais su, j'aurais ferme les yeux pour ne jamais la voir.

nathinphoenix a dit…

La scene de viol d'"irreversible"... Et puis "the ring"...
Et puis quand ils ont dynamite Walnut grove, trop dur !

Bonnes vacances... Nath