mercredi 25 novembre 2009

Abe Pollin, le bâtisseur


Ce n'était pas un des hommes les plus riches des États-Unis, encore moins de Washington DC. Et pourtant Abe Pollin, qui vient de mourir à l'âge de 85 ans, était un des plus respectés, unanimement loué comme un des sauveurs de la ville. Il était propriétaire depuis plus de 40 ans du club de basket des Bullets de Baltimore qu'il a transféré à Washington à l'époque où la capitale n'avait aucune franchise professionnelle de sport. Il a aussi créé l'équipe de hockey locale.Les Bullets, devenus depuis les Wizards (non, ne fuyez pas, je ne vais pas parler que de sport) ont gagné, sous sa présidence le seul titre national de la ville, tous sports professionnels confondus (les Américains ne comptent pas le soccer).

(On le voit sur la photo serrer dans ses bras Wes Unfeld lors de la victoire dans le championnat NBA en 1978).

Mais son acte de gloire, de civisme pourrait-on ajouter, est d'avoir construit voici douze ans le palais des sports, en plein downtown, dans un centre-ville alors laissé à l'abandon, un gouffre rongé par la pauvreté qui n'offrait au regard des rares passants inconscients que des immeubles effondrés. Au moment où personne n'y croyait plus, où les caisses de la ville était vides, il a sorti 200 millions de dollars de sa poche (profonde, certes) et sans rien demander à personne, a fait bâtir l'enceinte sportive.

Aujourd'hui, le quartier, avec ses restaurants et ses bars, est un des endroits branchés de la ville.

Abe Pollin, fils de maçon, était un entrepreneur qui aimait gagner avant tout. Mais il y a quinze jours, tous ses employés ont reçu le même bonus, quelle que soit leur fonction dans sa société. Quand il recrutait ses entraîneurs, une poignée de main valait tous les contrats. Et quand il n'était pas à une réunion importante, toutes les personnes présentes se demandaient : "qu'aurait fait Mr P à notre place ?"

Ce sera désormais leur ligne de conduite.

Et la liste des "présidents bien connus".
- Bez (Claude, le moustachu, ennemi intime de...)
- Tapie (Bernard, l'homme des faillites en tous genres)
- Borelli (Francis, le président qui embrassait les pelouses et murmurait à l'oreille de Fernandez)

(Maintenant à vous de jouer, et que vivent longtemps les Wizards)

5 commentaires:

C'est Alice ! a dit…

Ouh la la ! J'y connais pas grand chose en président ! Mais je vais essayer de jouer quand même :

Je dirais peut-être Jean-michel Aulas, président de l'Olympique Lyonnais ... j'ai vu un reportage sur lui récemment, il est très discret, il a l'air tout gentil ... on dirait pas comme çà mais en fait, il est partout, il contrôle tout et déborde d'ambition ... genre "il faut se méfier de l'eau qui dort" ... j'avais trouvé son portrait intéressant.

Nath a dit…

ouh la une colle... je reflechis et je reviens, mais merci de faire decouvrir ce monsieur - Bises et ne mange pas trop de dinde.

Anonyme a dit…

Le président de l'arc, comment il s'appelait déjà ? tu sais, l'escroc ?

Yibus a dit…

@ plume vive . Crosmarie>>>> Et son bon sourire de vieux monsieur.

@ Nath > reviens, reviens, demain, de nouvelles des US<<<<

@ c'est Alice . je peux t'en parler un peu car j"ai rencontre le monsieur (clavier us d'ou absence d'accents)<<< et c'est un sacre gus, passionnant, total control, parano et malin...

Homéo a dit…

Nicollin à Montpellier.